



Pour vous qui allez bien.
Aujourd’hui la pandémie a rendu nos problèmes de santé, plus complexes. Pourtant il ne s’agit pas uniquement de notre santé physique lié à cette crise mais aussi de façon plus souterraine de notre santé psychique. Une confusion extrême s’installe de façon progressive et pérenne, autour de la santé mentale impactée par une psychiatrie clinique adulte dominante, rendant difficile à comprendre les méthodes et contours médicaux de la santé mentale infantile.
Tous les grands professionnels de la Santé vous disent : Suivez les Conseils de Prévention car ces préventions doivent vous permettre d’éviter certaines maladies chroniques.
Aujourd’hui en priorité la prévention pour éviter la maladie du Covid,
Mais beaucoup d’autres prévention : celles pour les maladies physiques : cancer, diabète, cardiaque, dermatologie.
Pourquoi pas de Prévention en santé mentale ? Peu de professionnels du monde sanitaire semblent aborder ces questions de prévention, comme si les tabous existants, empêchaient de réfléchir sur ces questions de santé mentale.
Et pourtant les experts travaillant sur ces sujets s’accordent à penser que les principaux troubles ont leurs origines dès la périnatalité et jusqu’à 14ans.
Le maillage pour la santé mentale des « sciences dures (biologie, neurologie) » et des sciences humaines (psychologie, sociologie) pouvant être appelées « sciences molles » est complexe car le nombre de paramètres et d’interactions à prendre en compte sont de plus en plus nombreux. Plus la science est « molle », plus elle est difficile à étudier, rendant quasiment impossible des études générales significatives. Ce qui vient à poser la question : la Santé mentale résulte de fonctionnements neuronaux, particuliers cumulés et systémiques. L’épigénétique nous fournit quelques réponses dont vous comprendrez aisément les effets, même si nous ne sommes pas en mesure d’en comprendre toutes les subtilités scientifiques.
La période est délicate : aujourd’hui toutes les santés physiques et psychiques sont formellement appuyées sur des concepts économiques des sciences exactes, du rationalisme, et sur la médecine par la preuve.
Seule la médecine reposant sur une (vraie ? Fausse ?) preuve scientifique relevant des sciences dures est reconnue « evidence based Médecine ». En conséquence on fait fi de toute la partie la plus importante de nous-même, à savoir la Pensée.
Ce n’est pas une question médicale car elle concerne toute la société, nous tous. Il s’agit de notre responsabilité citoyenne.
Nous sommes dans un pays ou la médecine est performante, centrée sur le soin, et ou notre prévention biologique primaire profane, celle des familles existe. Nous savons consulter un médecin traitant si besoin. Des consultations obligatoires pour les premiers âges, Une prévention des troubles neurologiques pour les bébés et les enfants.
C’est plus compliqué pour la prévention psychique primaire.
La Prévention Primaire vise à promouvoir la compréhension des mécanismes nécessaires au développement de la Santé psychologique et physique des individus afin qu’ils disposent des moyens pour faire face aux exigences et aux stress de la vie quotidienne.
Soins Physiques toute une prévention de protection et de soins primaires naturels transmis de génération en générations. Si notre prévention ne nous parait pas suffisante nous nous adressons à un généraliste qui peut nous envoyer chez un spécialiste formé à ce mal particulier.
Soins Psychiques nous ne sommes pas formés à cette première prévention primaire de proximité. Si nous consultons sur un trouble léger les professionnels nous disent ce n’est pas grave ; en fait ils ne savent gérer que les symptômes visibles et handicapants. Donc si le trouble se développe nous allons directement chez un spécialiste psychiatre formé uniformément à toutes les maladies. Mais avec des méthodes différentes de soins et un langage spécifique, incompréhensible, souvent traumatisant pour le grand public. Lieux d’accueil spécialisés également traumatisants. Il nous faut donc apprendre le minimum de prévention primaire.
Nous n’avons pas intégré, très peu de parents ont intégré le suivi psychique de leur enfant. La constatation d’un mal être arrive trop souvent tardivement, il faut attendre les symptômes pour qu’ils aillent consulter et cela n’est pas leur faute mais bien parce que personne dans nos cultures occidentales ne s’occupent d’autre chose que des symptômes qui se voient. Après avec comme seul moyen le recours à une psychiatrie juvénile débordée, voir adulte pas formée.
Et pourtant une fois acquises quelques habilités sur le psychisme nous permettraient de veiller sur la bonne santé psychique de nos proches.