



Notre cerveau, organe récepteur et distributeur.
Le cerveau n’est pas un organe rigide. C’est un réseau fluide. Sa plasticité permet la capacité à élaborer des stratégies pour résoudre des situations nouvelles complexes. Nous avons 100 milliards de neurones avec une adaptation propre à chaque neurone.
Le cerveau de l’enfant possède dix fois plus de connexions que le réseau internet mondial. Un million de milliard de connexions synaptiques, ce qui signifie, qu’il lui suffit de vivre et d’être en relation avec le monde pour créer un foisonnement de connexions neuronales. Ce sont les routines quotidiennes et toutes les interactions avec le monde environnant de proximité, qui vont contribuer au développement de son cerveau.
C’est bien cet environnement qui va conditionner ses capacités cognitives. Tout ce que nous faisons devant ou avec notre nouveau-né, tout ce qu’il perçoit du monde crée une connexion dans son cerveau. Il atteint donc une très grande quantité de synapses.
Le sensoriel que nous ne savons pas analyser, mais qui peut l’être par les personnes les plus en contact avec lui, dont sa mère à priori, et son père ensuite.
La raison ne peut pas sous le couvert exclusif de la biologique, couvrir le champ de la santé psychique, qui est le champ de l’existence de l’homme et de son enracinement anthropologique, social, et biologique.
Nous allons essayer de vous expliquer pour l’avoir vécu et observé chez d’autres les processus qui existent dès la périnatalité et qui exercent une influence sur le fonctionnement du cerveau.
Plus l’enfant est petit et plus la partie sensorielle dépendante de multi facteurs affectifs, émotionnels, dans les interactions, sont importants. Pas d’autres solutions que d’accepter de travailler dans le sensoriel, c’est à dire sans langage. C’est le travail des très proches.
Tous les enfants ont un immense potentiel et en tant qu’adultes nous sommes en partie responsables de la réalisation de ce potentiel.
Les psychiatres reconnaissent qu’il faut regarder les premières années de vie pour comprendre beaucoup de pathologies des jeunes adultes et des adultes.
Les Savants, les experts travaillent de façon de plus en plus performante dans des disciplines qui n’ont pas de connexion entre elles. Pourtant La Biologie, les neurosciences et l’épigénétique sont interdépendant et façonnent notre cerveau.
Les décompensations pouvant mener à des troubles identifiés grâce aux symptômes mais aussi à des TS ou à des suicides, arrivent après des souffrances psychiques, camouflées.
Vidéo Youtube :
Parlez-vous cerveau ?
Que sait-on de l’inconscient ?
L’adaptation du cerveau au changement et à l’innovation
La contrainte de la génétique est sous contrainte de l’épigénétique. Le fatalisme génétique recule mais la transmission épigénétique existe Le cerveau est programmé pour échapper aux contraintes génétiques. On est en permanence modifié.
« Le cerveau de demain est donc à la croisée des chemins. D’un côté un risque authentique d’asservissement lié à l’essor des technologies. De l’autre des technologies qui favoriseront l’épanouissement de chacun d’entre nous. Pour devenir réalité, cette perspective plus optimiste requiert la conjonction de facteurs innombrables, qui ne sont certes pas tous entre nos mains ici et maintenant, mais qui nous confrontent entre autres chose à la nécessité de savoir parler cerveau et ce, dès le plus jeune âge ».
Le cerveau lié à l’essor des technologies : Comment faire pour que les scientifiques ne débouchent pas sur des découvertes de solutions arbitraires ? Pourtant il n’y aura pas de biomarqueurs ! pas plus que de déterminants. Les statistiques ne pourront être que des supports très incomplets. Nous savons déjà aujourd'hui qu'un environnement positif exercera une influence primordiale sur notre Santé, et donc directement sur celle de nos proches. Il nous faut prévenir.