



Ce n’est pas une question médicale car elle nous concerne tous.
Quelle Prévention ?
Répondre à la menace qui pèse sur l’avenir des Sciences Humaines dans la Recherche, au profit des Sciences dures. Expliquer les dangers que cela représente sur la capacité à développer un système de Santé performant.
Pour changer notre paradigme il faudra pour beaucoup d’entre nous, appréhender l’enchevétrement existant, par exemple grâce à l’épigénétique, entre les sciences dures (biologie, génétique, neurosciences et les sciences molles (psychologie, sociologie)
Prévention Primaire *Profane psychique et physique.
Nous sommes dans un pays ou la médecine est performante, centrée sur le soin, et ou notre prévention biologique primaire profane, celle des familles existe. Nous savons consulter un médecin traitant si besoin. Des consultations obligatoires pour les premiers âges, Une prévention des troubles neurologiques pour les bébés et les enfants.
C’est plus compliqué pour la prévention psychique primaire, particulièrement pour celle des enfants et des adolescents
La Prévention Primaire vise à promouvoir la compréhension des mécanismes nécessaires au développement de la santé psychologique et physique des individus afin qu’ils disposent des moyens pour faire face aux exigences et aux stress de la vie quotidienne.et la Prévention Primaire Profane de proximité* est celle qui intervient pour éviter l’arrivée d’une pathologie, et des risques de chronicité ;elle doit être adaptée en fonction
La Prévention Primaire vise à promouvoir la compréhension des mécanismes nécessaires au développement de la Santé psychologique et physique des individus afin qu’ils disposent des moyens pour faire face aux exigences et aux stress de la vie quotidienne.
Pourquoi pas de bobologie en santé psychique comme en santé physique ?
Pour les soins physiques toute une prévention de protection et de soins primaires naturels, transmis de génération en générations. Une brulure qui n’est pas soignée même si elle n’est pas grave peut s’infectée.
Une foulure de votre cheville qui n’est pas soignée peut des années après provoquer une faiblesse invalidante. Si notre prévention ne nous parait pas suffisante nous nous adressons à un généraliste qui peut nous envoyer chez un spécialiste formé à ce mal particulier.
Il devrait en être de même pour les petites blessures psychiques, qui aujourd’hui ne sont pas soignées. Soins Psychiques nous ne sommes pas formés à cette première prévention primaire de proximité. Si nous consultons sur un trouble léger les professionnels nous disent ce n’est pas grave ; en fait ils ne savent gérer que les symptômes visibles et handicapants. Donc si le trouble se développe nous allons directement chez un spécialiste psychiatre formé uniformément à toutes les maladies. Mais avec des méthodes différentes de soins et un langage spécifique, incompréhensible, souvent traumatisant pour le grand public. Lieux d’accueil spécialisés également traumatisants. Il nous faut donc apprendre le minimum de prévention primaire.
Les décompensations pouvant mener à des troubles identifiés grâce aux symptômes mais aussi à des TS ou à des suicides, arrivent après des souffrances psychiques très souvent camouflées à leur entourage familial par ces jeunes. En amont les compensations dues à un climat délétère environnemental, subit involontairement par la famille, peut avoir un impact négatif sur la construction du cerveau de l’enfant. Les premiers signes peuvent être un appel au secours, que nous ne voyons pas et que nous avons tendance à banaliser, ce qui est dangereux. Pour protéger le bébé ou l’enfant Il nous faut faire attention à l’interaction d’un parent ou d’un proche en souffrance.
Nous n’avons pas intégré, très peu de parents ont intégré le suivi psychique de leur enfant. La constatation d’un mal être arrive trop souvent tardivement, il faut attendre les symptômes pour qu’ils aillent consulter et cela n’est pas leur faute mais bien parce que personne dans nos cultures occidentales ne s’occupent d’autre chose que des symptômes qui se voient. Après avec comme seul moyen le recours à une psychiatrie juvénile débordée, voir adulte pas formée. Et pourtant une fois acquises quelques habilités sur le psychisme nous permettraient de veiller sur la bonne santé psychique de nos proches.