Références. Deux études, parmi d’autres certainement.
Etude exploratoire des symptômes précurseurs de schizophrénie tel que perçus par les familles des patients (INSERM) 2018
Les signes de vulnérabilité pendant l’enfance existent bien en amont du diagnostic, ces signes ont interpellé les parents, par leur décalage, leur étrangeté. Ces difficultés impactent les émotions, la vie sociale, les performances scolaires, le sommeil.
En ce qui concerne la période des premiers comportements qui ont interpellés la famille, elles l’ont été avant l’âge de 10 ans pour 80% d’entre eux et entre l’âge de 10à 17 ans pour 20%.
L’étude Enabbe 2023 :
Il y a 71 %des enfants, qui vont bien. Quel avenir pour la pédopsychiatrie. ? 13% présentent un trouble probable de santé mentale
5,6% “ “ “ émotionnel
6,6% “ “ “ oppositionnel
3,2% “ “ “ de TDAH.
71% ont une qualité de vie satisfaisante.
Ce résultat concorde avec ceux d’autres études européennes publiées récemment (Agnès Florin Pr émérite en psychologie)
Santé publique France a réalisé l’Etude Enabee pour évaluer le niveau de bienêtre des enfants de 6 à 11ans.
L’étude a eu lieu en Mai Juin 2022 sur plus de 30.000 enfants.
Mais quid des 29 autres %.
Qui va travailler sur ces sujets ? bien sur personne ! car cela suppose des remises à plat quasiment impossible à faire pour des professionnels ou des politiques intégrés et salariés dans notre système institutionnel. Qui pour s’occuper de l’inceste ? des suicides d’enfants ? De cette épidémie du transgenre ?, du harcèlement ?, du mutisme ?, des TCA ?, de la violence ?
Ces études posent le problème, en tous les cas un problème pour le travail de refondation de la pédopsychiatrie.
Politiques
Les gouvernements ne bougeront sauf s’ils sont interpellés par les médias. Comment les sociétés savantes et les usagers peuvent faire évoluer des cultures dominantes imposant des pratiques insuffisantes ? par les médias !
La psychiatrie et la pédopsychiatrie vont mal, pourquoi ?
Une communication :
Comment intéresser les médias en évitant les politiques partisanes ? Quelles pistes pour que des corporatismes de soignants, ne puissent s’y opposer ?
Les médias : nous pourrions essayer de façon anonyme ou pas, d’écrire un livre avec un titre un peu provocateur, dénonçant tous les dénis culturels imposant une culture biologique dominante pour la santé psychique . Une situation dangereuse sociétalement mais aussi à terme économiquement.
Introduction
Nous ne sommes que des experts associatifs, nous sommes issus du grand public, des familles, des proches, des parents. Notre expertise a été façonnée par un militantisme de 20 ans à l’Unafam et à la Fnapsy.
Nous n’avons pas de vocation médicale, mais des connaissances et un savoir expérimental, trop tardifs pour avoir été appliqués dans nos propres familles, au moment où il le fallait. Nous nous présentons comme une association de prévention primaire auprès des pédiatres et des pédopsychiatres, s’impliquant sur l’état général psychique des bébés, enfants et jeunes.
Analyse
- Depuis des années nous savons que les causes des troubles psychiques légers et graves, voir chroniques ne dépendent que très peu de la génétique, mais essentiellement de l’environnement de proximité, du cadre de vie affectif et psychique dans lequel l’enfant va naitre et grandir.
- Nous savons aussi que ces troubles peuvent commencer très tôt et évoluer jusqu’à l’adolescence, âge ou, le plus souvent, les décompensations surviennent.
Pour avoir confirmation de ces 2 items, la communication :
Utilisons l’IA sur les écrits existant, depuis des lustres, des pédopsychiatres et des psychiatres. Demandons des fonds pour procéder à cette recherche exploratrice qui pourrait servir de bréviaire à la refondation du système de santé psychique institutionnel
Nous avons essayé de comprendre pourquoi personne n’en parle ? Parce que les psychanalystes ont culpabilisé les mères, ce qui était un procès réducteur et dangereux. Cela a finalement débouché sur beaucoup de recherches vers les sciences dures, donc l’attente d’un symptôme visible, puis du diagnostic et du médicament. Cette situation convient aujourd’hui pour soigner certains troubles, ces soins sont-ils suffisants ?
Les soignants ne nous parlent que de vulnérabilité psychiatrique connue, et suivie.
C’est vrai beaucoup de ces personnes facilement repérables sont suivies, mais ce n’est pas suffisant ! les troubles graves et chroniques touchent toutes les classes sociales.
En Santé Mentale, en psychiatrie et en pédopsychiatrie il y a un enchevêtrement entre les sciences dures (biologie génétique) et les sciences molles (psychologie, sociologie, anthropologie).
Plus l’enfant est petit et plus la partie sensorielle dépendante de multi facteurs affectifs, émotionnels, dans les interactions, sont importants. Pas d’autres solutions que d’accepter de travailler dans la compléxité.
Témoignage
Les causes étant multifactorielles et très dépendantes de toute la période sensorielle 0 à3, les personnes évoluant dans la première proximité du bébé peuvent être sensibilisées. Bien sur le procès des mères était idiot, car trop, de mères sont en souffrance pour de multiples raisons, elles sont dépendantes de leur propre environnement, mais également de transmissions ou d’hérédités difficiles. Nombreuses sont celles qui n’ont pas eu à leur naissance l’attachement sécure.
Et puis au moment de la naissance, Il y a tellement de raisons factuelles extérieures, que les mères ne peuvent pas exposer, soit qu’elles n’en n’ont pas conscience soit qu’elles se les cachent, soit que tout simplement elles n’ont personne à qui en parler, et depuis trop longtemps. Et c’est un état de fait rendant impossible de les culpabiliser mais nous obligent à réfléchir à ce qu’il serait possible de mettre en place pour les aider dans leurs souffrances. Il est désormais prouvé, par l’image médicale, que les privations affectives provoquent des altérations cérébrales. En effet une mère qui traverse, au moment de la naissance, un traumatisme important, est-elle en situation psychique normale pour créer ce lien sécure ?
“C’est le malheur de la mère et pas à cause de la mère“
Pourquoi la psychiatrie va mal ?
Le cumul des dénis.
Le Déni scientifique
Nous sommes aujourd’hui dans le déni de la prise en compte du premier environnement sensoriel de proximité du bébé et pourtant il s’agit probablement d’une des principales causes de l’apparition des maladies psychiques, et de l’auto-stigmatisation.
Ce déni c’est pourtant simple à comprendre : la prévention primaire du bébé, puis de l’enfant, de l’ado, et de la famille, ou en sommes-nous ? Puisque cette prévention lie l’affectif et l’émotionnel. Toute la partie sensorielle de vécu du bébé qui n’est pas pris en compte par des adultes qui ont besoin du langage, qui ne comprennent que le langage. Et pourtant quand le langage de l’enfant arrive dans un environnement qui ne comprend pas ses besoins, l’enfant crée un langage de façade, un faux soi qui lui permettra de survivre, et cela seuls les pédopsychiatres peuvent et savent le démasquer.
Des Recherches scientifiques, des sciences dures, après l’apparition du symptôme. Des Recherches sur le Cerveau avec des méthodes dites rationnelles en utilisant ces Sciences dures/mathématiques.
Bien sur ces recherches donnent un état des situations psychiques existantes au moment X de la recherche, mais ne présentent pas les processus psychiques pour arriver à la maladie/trouble, et qui permettrait de les éviter.
Les Neurossciences et le psychisme sont indissociables.
L’épigénétique nous apporte quelques réponses dont les effets sont faciles à comprendre, même si nous ne sommes pas en mesure d’en comprendre toutes les subtilités scientifiques.
Le déni de l’attachement, du lien parental
Les familles, les proches et bien sur les parents sans aucune formation psychique, avec une culture 100% biologique. Les difficultés traversées aujourd’hui par la psychiatrie de l’adulte et de l’enfant sont culturelles.
Nous observons un décalage entre le suivi physique primaire des parents et leur suivi primaire psychique, souvent inexistant.
Soins Physiques avec des Parents Formés à une Prévention Primaire : aux Premières interventions de soins ils vont vers un Généraliste puis encore, si besoin vers un Spécialiste, différent, selon les maux. De plus ils sont formés au symptôme visible, et à un diagnostic guéri par un médicament. Soins Psychiques les parents ne sont pas formés mais pire que tout, s’ils soupçonnent des difficultés psychiques de leur enfant ils ne trouveront aucune réponse, et ils vont chercher une explication biologique, qui peut favoriser la venue du symptôme. Car les soins psychiques des enfants reposent aujourd’hui sur les mêmes critères de symptômes visibles. Or la souffrance psychique perçue par un parent n’est pas forcément visible pour un soignant. Donc les parents, plus particulièrement la mère contrainte par le vide actuel de soins primaires généralistes psychiques des soignants, vont banaliser le trouble, rentrant dans un déni du trouble, et beaucoup plus grave risque l’abandon de toute empathie psychique. C’est le début du mal être mère- enfant. Plus tard s’ils n’arrivent pas à canaliser ces troubles par des méthodes éducatives ordinaires, dont bien sur la répression et l’humiliation, si les troubles deviennent persistants ils essayeront d’aller vers des spécialistes formés uniformément à toutes les maladies. Ces soignants psychiatriques, qu’ils auront fini par trouver après des longs mois d’attente ont des méthodes différentes de soins et un langage spécifique, incompréhensible, souvent traumatisant pour le grand public. Lieux d’accueil spécialisés également traumatisants.
Le déni Ethique
Ayons un droit de parole en tant qu’usager
La médication c’est bien ! mais pas que ….. alors quoi ? On peut remplacer le mot éthique par un courant de bon sens dont je suis sûre que la majorité des usagers parents peuvent en comprendre l’utilité.
La période est délicate : aujourd’hui toutes (ou quasiment toutes) les santés physiques et psychiques sont formellement appuyées sur des concepts économiques des sciences exactes, du rationalisme, et sur la médecine par la preuve.
Seule la médecine reposant sur une (vraie ? Fausse ?) preuve scientifique relevant des sciences dures est reconnue « evidence based Médecine ». En conséquence on fait fi de toute la partie la plus importante de nous-même, à – savoir la Pensée.
Mais la question de l’éthique, en reprenant par ex. le débat violent qu’il y a eu entre les psychiatres cloisonnés dans le TDAH et leurs fidèles usagers, et Caroline Goldman psy psychanalytique ( en sachant que monsieur Lambda ne fait pas la différence entre un psychiatre et les psychologues dangereusement appelées psys) . Evidemment ils sont sur 2 champs différents, ne sont-ils pas plutôt complémentaires qu’opposés. ? L’un et l’autre devrait écouter l’autre. Quel danger pour les usagers !!Par de pareilles pratiques les usagers ne sont pas protégés d’une culture binaire, si peu adaptée à la pédopsychiatrie.
Répondre à la menace qui pèse sur l’avenir des Sciences Humaines dans la Recherche, au profit unique des Sciences dures. Quelle menace ? nous commençons à vivre les dangers que cela représente sur la capacité à développer un système de Santé performant : des files d’attente grandissantes en psychiatrie et les dérives toujours plus importantes, mais souvent sans autres solutions, que des mises en isolement et de contentions.
Bien sûr de moins en moins de psychiatres et de pédopsychiatres.
Grace à l’éthique, Il faut nous poser les bonnes questions.
Ce n’est pas une question médicale car elle concerne horizontalement toute la société, nationale et locale et nous concerne aussi individuellement. Il s’agit de notre responsabilité citoyenne.
La pédopsychiatrie n’est-ce pas la recherche de souffrances psychiques invisibles. Beaucoup de proches parentaux savent les gérer au quotidien. Cela suppose leur propre équilibre psychique et l’empathie aimante ayant créé un lien sécure.
Personne n’a l’air de se préoccuper d’essayer de comprendre pourquoi 29% d’enfants ont déjà des troubles. N’est-ce pas un problème éthique ? mais qui est responsable ? chacun de nous bien sûr, en tous les cas ceux qui ont le savoir, sur ces sujets.
Financement
Comment se fait-il que la pédopsychiatrie dépende des méthodes et des moyens financiers de la psychiatrie adulte ? 168Md ‘€ ( +ou-selon les sources )avec aussi peu de moyens : Quel financement pour la pédopsychiatrie ? rapport de la CDC page 7 : 1,8Md’€
Alors que les maladies chroniques dans cette catégorie de la santé représentent le coût le plus important pour l’assurance maladie, loin devant les maladies cardiovasculaires et loin devant le cancer. 23,3Md’€ , 16,3 pour le cancer. Pourquoi tant de maladies psychiques chroniques ? C’est pourquoi une étude grâce à l’IA doit/devrait nous interpeller ?
La pédiatrie et la pédopsychiatrie qui travaillent de façon multidisciplinaire devraient pouvoir évoluer de façon autonome financièrement. Ne pas dépendre de la tutelle de la psychiatrie adulte que ce soit au niveau de la formation, de la clinique, ou de la Recherche
-Les pouvoirs politiques devront bien accepter qu’il y ait plusieurs psychiatries qui doivent être traitées comme complémentaires. La réduction des problèmes complexes n’a jamais fait qu’amplifier le désordre. La pédopsychiatrie ne fait pas le même travail que la psychiatrie adulte . -
La pédopsychiatrie une spécialité dont la psychiatrie de l’adulte déroulera, et pas l’inverse.
Nous marchons sur la tête !
La prévention
Pourquoi pas de Prévention en santé mentale ? Peu de professionnels du monde sanitaire semblent aborder ces questions de prévention, comme si les tabous existants, empêchaient de réfléchir sur ces questions de santé mentale. Et pourtant les experts travaillant sur ces sujets s’accordent à penser que les principaux troubles ont leurs origines dès la périnatalité et jusqu’à 14ans. Elle doit sortir des préventions ciblées sur une maladie, et se centrer sur le bébé l’enfant dans son environnement familial, ou de proximité.
Prévention Primaire universelle*Profane psychique et physique. -La Prévention Primaire vise à promouvoir la compréhension des mécanismes nécessaires au développement de la Santé psychologique et physique des individus afin qu’ils disposent des moyens pour faire face aux exigences et aux stress de la vie quotidienne
* Hilary Graham, sociologue à aborder l’ensemble du travail sanitaire profane dans la famille : la plus grande partie de ce que font les parents pour leurs enfants, est un travail pour la santé. Aujourd’hui ce travail doit être différent de celui avec lequel nous avons été formés. Nous devons expliquer aux parents qu’ils doivent se sensibiliser un minimum pour aborder les fonctionnements psychiques. Très peu de familles prennent soin de leur propre développement psychique, difficile pour elles, de comprendre celui de leurs enfants ou de leurs proches.
Pour permettre la déstigmatisation :
- Il faut que cette prévention profane soit universelle,
- Revaloriser l’intuition et le bon sens des parents. Il n’ya pas de modèle unique.
- Formation à la connaissance de soi et de l’autre : l’empathie
- Cette prévention psychique doit/ devrait former à la pathologie du lien, de l’attachement sécure.
Formation
Evidemment en tout premier lieu revoir les formations, particulièrement celle des généralistes pour qu’une formation psychique simple et de bon sens soit donné avec accès à des pédopsychiatres et à des psychologues en mentionnant bien les différences de formation et de statut de l’un et de l’autre et en interdisant aux psychologues de se faire appeler psys ce qui porte à confusion l’usager.
Formation des généralistes à une médecine globale,
Ils veulent s’appeler généralistes. Pour pouvoir les appeler généralistes. IL faudra trouver un système pour revaloriser leurs prestations, qui sont des prestations longues psy+physique et faciliter leur statut fiscal et administratif dans le privé.
Revoir la définition du mot : généraliste.
Revaloriser par tous les moyens possible le métier de pédiatre en libéral
Obliger les psychologues à ne plus s’appeler psys. Mais bien “psychologues“ pour les différencier des psychiatres. Que les psychologues indiquent leur spécialités.de façon à ce que nous puissions retrouver celles qui sont spécialiser dans les premières années de l’enfant. Elles pourraient travailler en partenariat avec les pédiatres, les pédopsychiatres et les vrais généralistes formés.
Les bébés L’enfant
Le travail de prévention et de soins précoces effectué auprès des enfants, des jeunes et de leur famille est crucial quand on sait que l’on retrouve les difficultés poindre pendant leur enfance ou au début de leur adolescence chez près de 70% d’adultes souffrant de problèmes mentaux Soutenir les actions auprès des familles afin qu’elles reçoivent l’information pertinente dont elle a besoin. Les sensibiliser aux difficultés qu’elles peuvent rencontrer au niveau éducatif
- Rendre progressivement obligatoire pour les enfants un pédiatre traitant, ou un neuropédiatre, en faire en devenir une priorité naturelle, sur le modèle des généralistes pour les adultes (il reste du rôle des institutionnels de revaloriser urgemment la profession)
- Rendre également obligatoires des suivis psychiques au même titre que ceux obligatoires pour la santé physique. Nous, familles et personnes lambdas, pourrions alors mieux appréhendez l’importance du lien systémique qui existe entre santé psychique et santé physique, et celui de l’attachement sécure.
- Promouvoir une campagne nationale, à l’initiative de Santé Publique France, sur la prévention primaire liée à la famille focalisée sur la santé psychique. Elle doit être universelle, l’exemplarité culturelle des classes sociologiquement dominante est essentielle.
- Créer des plates-formes internet gratuites, avec des associations agréées sur ces âges, pour l’accompagnement et des échanges. Un dispositif de premier écoute de la famille dans le développement sensoriel du bébé
- Construire des espaces dédiés ouverts, : « la maison des bébés, des petits et de leurs proches », avec des professionnels du bien-être de la petite enfance (TPMA , de Boris Cyrulnik par ex.)
- Bien sur, un réseau renforcé des Maisons des Adolescents.
- Des maisons de santé pédiatriques en lien avec les PMI. Bien sûr en ayant donné de nouveaux moyens aux PMI.
- Déstigmatiser la Santé Mentale en parlant du psychisme de nous tous physique , psychique et social dès l’enfance dans les écoles,puis en introduisant des cours des sciences humaines et sociales(sur l’empathie)
- Placer en priorité la recherche fondamentale et clinique de la pédopsychiatrie.
- Que les parents puissent faire eux-mêmes des recherches sur la qualité environnementale de l’enfant, par des procédés scientifiques loin des constatations souvent politiques subjectives.
Rapport des mille jours :
- Mettre en place des visites à domicile systématiques pour tous les enfants et tous les parents
- Valoriser et promouvoir, voir à rendre obligatoire l’ entretien post natale précoce par les sages femmes J8, J15 J30 avec renouvellement possible jusqu’à 2 mois.
- Définir des indicateurs permettant d’identifier la qualité du développement de l’enfant .
- Positionner les parents au centre des dispositifs
- Développer des équipes mobiles multidisciplinaires (médecin, psychologue, psychomotricienne, orthophoniste, infirmière puéricultrice)
L’ASAPP : Association de santé psychique et physique.
Est une association crée pour rendre un service sociétal à toutes les familles, et futures générations.
Quel service ? celui de transmettre le plus simplement possible une sensibilisation, des outils de compréhension des nouvelles découvertes scientifiques : l’épigénétique, et une sensibilisation aux possibilités incalculables de notre cerveau grâce aux Neurossciences. Sensibilisation pour comprendre l’épigénétique, la modulation de nos gènes par l’environnement au sens large : contexte émotionnel, état hormonal, état nutritionnel. Ainsi, chacun porte une empreinte épigénétique selon son histoire. Cette empreinte est transmissible, (peut être transmise lors de la fécondation) et réversible selon l’environnement et l’histoire de l’individu. Ces modifications induites par l’environnement peuvent intervenir tout au long de la vie, dès la gestation, pendant la petite enfance
L’épigénétique passe par-dessus la génétique. Nous pouvons par nos comportements changer notre code génétique : nutrition, exercices modérés, réseau social, familial et professionnel, gestion du stress. C’est donc une responsabilité de nous-même. Responsabilisation importante de notre avenir. Il y a des transmissions héréditaires de l’épigénétique. Le fatalisme génétique recule mais la transmissions épigénétique existe. Par exemple l’addiction se transmet héréditairement. Il faut entreprendre de se libérer car nous sommes sous contrainte héréditaire épigénétique.
Nous sortons complétement de l’explication freudienne culpabilisante pour les mères, et qui ont traumatisé les mères d’enfants en difficultés psychiques. Les mères comme les proches font partis de l’environnement de proximité.
L’intimité familiale.
Un enfant ça n’existe pas seul.
La souffrance psychique ne se diagnostique pas et ne se traite pas comme une maladie dans le champ somatique. Les signes sont souvent secrets et imperceptibles pour les parents. Souvent la souffrance de ces enfants est celle de ses parents, elle peut devenir aussi une préoccupation supplémentaire aux difficultés que peuvent traverser les parents. On ne peut donc jamais évaluer le problème que présente un enfant sans s’inquiéter de ce qui dans ce problème, peut blesser, toucher, ficher ou émouvoir ses proches. C’est d’abord par ses parents qu’un enfant souhaite être aidé (P. Huerre, pédopsychiatre administrateur de l’ASAPP )
Nous travaillons sur des sujets qui rendent la société complètement réductionniste. Pas d’approche globale. Le principe de simplicité impose de disjoindre et de réduire. Le principe de compléxité enjoint de relier tout en distinguant. ( E.Morin)