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Blog de l'A.S.A.P.P.

La Perversion du mot “Santé Mentale“

La Perversion du mot “Santé Mentale“

Depuis plus de 20 ans que je travaille dans la Santé Mentale, j’entends le même refrain : il faut déstigmatiser.  Sans le savoir ce sont les mêmes qui stigmatisent et qui voudraient trouver des méthodes pour déstigmatiser. Tout cela est dû aux cloisonnements qui existent dans nos pratiques médicales.

Et puis :

  • les professionnels, de la Santé Mentale, de brillants intellectuels.
  • Les industriels pharmaceutiques font leur boulot et ils font de l’argent, cet argent cela a toujours été le nerf de la guerre : Santé Mentale = médicaments, ce sont eux qui stabilisent grâce aux molécules les cas les plus graves. De plus ils peuvent investir dans la Recherche Clinique, pour améliorer la meilleure adaptation possible de leurs molécules aux troubles psychotiques. Ils ont tous les moyens de lobbying et de publicités nécessaires à la vente.
  • Les associations de malades et de leurs familles, gérées par des personnes en souffrance, défendent la fiabilité de leurs luttes pour diminuer ou aider à supporter cette souffrance psychique.

Alors quoi c’est l’OMS qui a tout faux quand elle affirme que :

La Santé Mentale un état de Bien-être physique et psychique

Ou c’est bien une perversion négative et dévastatrice du mot “Santé Mentale“

Dans notre pays on va directement d’un trouble léger, que nous sommes obligés de banaliser, à une pathologie qui peut être grave. Pourquoi ?

  • les généralistes n’ont pas la formation adaptée aux troubles psychiques, pourquoi s’appellent-ils généralistes ? Ils sont devenus les plus grands prescripteurs de psychotropes.
  • Les psychiatres savent de façon à peu près unanime que les maladies psychiatriques qu’ils soignent, proviennent, le plus souvent, de traumatismes liés à l’enfance 0 à 4 ans. Ces traumatismes infantiles peuvent provoquer à l’adolescence des décompensations.
  • Pas de moyens pour la pédopsychiatrie, infantilisée comme un prolongement de la psychiatrie de l’adulte.
  • Pas ou trop peu de pédiatres.
  • Sous-estimation financière des moyens sur l’enfance.

 

 

Image par StockSnap de Pixabay