



L’environnement affectif est le terreau même qui conditionne tout le potentiel de croissance positive du cerveau.
Beaucoup des souffrances psychiques de l’enfant sont ignorées par la famille. L’enfant camoufle et transforme ces difficultés pour ne pas créer de difficultés parentales supplémentaires. Une succession d’émotions négatives peut créer des blocages, et des comportements adaptatifs, l’environnement familial de proximité doit les percevoir très vite, en réfléchissant sur les causes et sur les solutions à adopter. Ayant adapté son comportement psychique à son entourage de proximité, il est inconscient de ses souffrances. Il a commencé un long continuum de compensation qui risque de produire une décompensation à l’adolescence, avec des symptômes visibles et reconnus : échec scolaire, maladies somatiques, relationnel difficile et finalement une solution d’enfermement psychique protecteur, (ou trouver un milieu de délinquance provisoirement protecteur) probablement des scarifications, des tentatives de suicide et bien d’autres symptômes psychiques et somatiques, car il n’y a aujourd’hui que le symptôme visible qui est pris en compte.
Lorsque le diagnostic est posé, et que les traitements interviennent, la maladie est souvent bien avancée et leurs effets peuvent être perçus comme très violents, et très stigmatisants. Comment éviter une errance psychique ou psychiatrique avec le risque d’une entrée dans une maladie mentale ?
Nous sommes aujourd’hui dans le déni de la prise en compte du premier environnement sensoriel de proximité du bébé et pourtant il s’agit probablement d’une des principales causes de l’apparition des maladies psychiques, et de l’auto-stigmatisation.
Ce déni c’est pourtant simple à comprendre : la prévention primaire du bébé, puis de l’enfant, de l’ado, et de la famille, ou en sommes-nous ? Puisque cette prévention lie l’affectif et l’émotionnel. toute la partie sensorielle de vécu du bébé qui n’est pas pris en compte par des adultes qui ont besoin du langage, qui ne comprennent que le langage. Et pourtant quand le langage de l’enfant arrive dans un environnement qui ne comprend pas ses besoins, l’enfant crée un langage de façade, un faux soi qui lui permettra de survivre, et cela seuls les pédopsychiatres peuvent et savent le démasquer.
Des Recherches sur le Cerveau en utilisant les Sciences dures/mathématiques. Bien sur ces recherches donnent un état des situations psychiques existantes au moment X de la recherche, mais ne présentent pas les processus psychiques pour arriver à la maladie/trouble, et qui permettrait de les éviter.
Les Neurossciences et la psychiatrie sont indissociables, en périnatalité, à l’enfance, l’articulation entre ces 2 sciences est particulièrement compliquée. Aujourd’hui nous observons une lutte d’influence entre ces deux champs pourtant normalement et naturellement entremêlés.
Dossier Santé publique : Rapport ENABEE
2024 de 3 à 6 ans en France :9,8 % des enfants ont une difficulté de santé mentale
2023 de 6à11 ans en France :13% des enfants on une difficulté de santé mentale
Photo de soheyl dehghani sur Unsplash