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Blog de l'A.S.A.P.P.

Comprendre la Santé Mentale - Le cerveau

Comprendre la Santé Mentale - Le cerveau

Sensibilisation aux possibilités incalculables de notre cerveau révélées par les neurosciences.

 

Les neuroscientifiques nous parlent de l’analyse du fonctionnement du cerveau à un moment X. choisi et précis. Or notre cerveau est un organe récepteur et distributeur, ce n’est pas un organe rigide. Sa plasticité permet d’élaborer des stratégies pour résoudre des situations nouvelles et complexes.

Le cerveau de l’enfant possède dix fois plus de connexions que le réseau internet mondial. Un million de milliard de connexions synaptiques, ce qui signifie, qu’il lui suffit de vivre et d’être en relation avec le monde pour créer un foisonnement de connexions neuronales. Ce sont les routines quotidiennes et toutes les interactions avec le monde environnant de proximité, qui vont contribuer au développement et à la formation en continu de son cerveau. Tous les traumatismes émotionnels vécus à cette époque peuvent avoir un retentissement sur le développement de ses capacités cognitives. La raison ne peut pas sous le couvert exclusif de la biologique, couvrir le champ de la santé psychique, qui est le champ de l’existence de l’homme et de son enracinement anthropologique, social, en développant ses capacités cognitives. Ce que nous faisons devant ou avec notre nouveau-né, tout ce qu’il perçoit du monde crée une connexion dans son cerveau.

Car plus l’enfant est petit, plus la partie sensorielle, dépendante de multi facteurs affectifs et émotionnels dans les interactions, est importante. Les adultes et les professionnels de la neurologie ont besoin du langage et ne travaillent pas dans le sensoriel, c’est à dire sans le langage qu’ils comprennent. Il existe un langage sensoriel, pour lequel les pédiatres et les pédopsychiatres sont formés, et qui est celui des interactions avec les parents.
Les Psychiatres reconnaissent qu’il faut regarder les premières années de vie pour comprendre beaucoup de pathologies des jeunes adultes et des adultes. Les décompensations pouvant mener à des troubles identifiés grâce aux symptômes mais aussi à des TS ou à des suicides, arrivent après des souffrances psychiques, qui peuvent provenir de nos toutes premières années de vie.

Les Savants, les experts travaillent de façon de plus en plus performante dans des disciplines qui n’ont pas de connexion entre elles. Pourtant La psychologie, les neurosciences et l’épigénétique sont interdépendants et façonnent notre cerveau.
L’IA une avancée ou un danger ?
Y aura-t-il un jour des biomarqueurs ? ou des déterminants fiables ?

sur Youtube :

  • Parlez-vous cerveau ? Lionel Naccache
  • Que sait-on de l’inconscient ? Lionel Naccache
  • L’adaptation du cerveau au changement et à l’innovation
    La contrainte de la génétique est sous contrainte de l’épigénétique. Le fatalisme génétique recule mais la transmission épigénétique existe. Le cerveau est programmé pour échapper aux contraintes génétiques. On est en permanence modifié.
    « Le cerveau de demain est donc à la croisée des chemins. D’un côté un risque authentique d’asservissement lié à l’essor des technologies. De l’autre des technologies qui favoriseront l’épanouissement de chacun d’entre nous. Pour devenir réalité, cette perspective plus optimiste requiert la conjonction de facteurs innombrables, qui ne sont certes pas tous entre nos mains ici et maintenant, mais qui nous confrontent entre autres chose à la nécessité de savoir parler cerveau et ce, dès le plus jeune âge ». 

 

 

 

Photo de David Matos sur Unsplash